L’Université de Montréal souhaitait intégrer au bâtiment existant de la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe une plateforme de recherche pour le CIMIA (Centre intégré des maladies infectieuses animales). Ce projet de réaménagement du pavillon 626 intégrant des laboratoires de niveau de bioconfinement 2 a relevé de nombreux défis.
Les nouveaux laboratoires nécessitant la construction d’une nouvelle salle mécanique sur le toit du pavillon, l’enjeu majeur fut de percer le bâtiment sur deux étages entièrement occupés afin d’y ériger des puits de services pour desservir le nouvel aménagement situé, lui, au rez-de-chaussée.
Les dimensions et le positionnement de la nouvelle salle au toit ont été astucieusement établis de façon à réduire le besoin de renforts structuraux de la fondation à seulement quatre colonnes, limitant ainsi de façon considérable les coûts et les risques associés à de tels travaux. Une planification stratégique précise et réaliste consistant à scinder le projet en plusieurs lots et préachats a permis d’accélérer les travaux et contribuer à respecter l’échéancier.
Malgré les rénovations, les professeurs et les étudiants ont pu jouir de leurs espaces pendant la durée des travaux. Une planification et une coordination minutieuses furent entreprises afin que les aspects pratiques et logistiques, telles les coupures d’eau et électricité ou les vibrations dues au percement de la dalle, affectent le moins possible le travail des usagers, et afin que l’impact des nouveaux puits verticaux sur les espaces de recherche et d’enseignement soit mineur.
La stratégie d’aménagement des nouveaux laboratoires tient compte des flux d’activités et de la séquence du cheminement des produits selon le principe de séparation propre/souillé, une considération fondamentale pour les installations de recherche biologique du CIMIA où les chercheurs manipulent du matériel génétique.
Le département d’urbanisme de la municipalité exigeait l’emploi de matériaux nobles pour le revêtement du nouvel appentis, en respect de l’apparence du bâtiment original au parement de brique. La brique aurait été trop lourde pour la structure existante et c’est pourquoi un parement de plaques d’argile extrudées s’harmonisant au module et à la couleur de la brique existante fut proposé comme matériau alternatif.
